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Entre océans et désillusion?

Cette note a été écrite en 2019, je la réactualise aujourd'hui...


Les océans régulateur du changement climatique

 Quatre rapports préparés par le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont traités des thèmes du réchauffement climatique, de la biodiversités, de la gestion du système alimentaire mondial et des océans et de la cryosphère.  Tous sont alarmants mais il s'avère que le principal régulateur du changement climatique passe par les océans. Le rapport sur les océans et la cryosphère a été présenté le 25 Septembre 2019  à Monaco lors d'une assemblée des pays membres du GIEC. Ce rapport faisait suite au sommet mondial pour le climat de l'ONU à New York le 23 septembre (2019).

Le réchauffement est un fait et il induira la nécessité de déplacer des centaines de millions de personnes en raison de la montée des eaux. Cette perspective de gigantesques mouvements de population requiert des décisions politiques majeures à la hauteur des enjeux.

L'homme n'a pas la capacité de répondre à une dynamique naturel (au sens de mère Nature) dont l'inertie des mécanismes est à l'échelle du globe.

La compréhension des échanges chimiques globaux (eau-terre-air) est encore au stade précoce. D'autre part, notre mode de pensée est programmé pour des besoins à court terme et non pour agir sur des scénarios critiques dont nous refoulons leurs probabilités, voir même celle de leurs occurrences ; Devrions-nous assumer ce 'fatalisme humain'.

C'est avec ces composantes et celles socio-économiques que les décideurs de ce monde devront agir. Les moyens engagés seront-ils à l'échelle du coûts des dommages possibles? Cela est peu probable lorsqu'un ralentissement économique nous rappelle des échéance plus brèves dont celle des politiques nationales.

L'environnement n'a pas de frontière! rappelait le président Macron, mais les frontières sont souvent bien là pour délimiter nos ressources naturelles. Ces mêmes ressources, dont celles des métaux critiques, qui sont indispensables aux technologies vertes.

Nous pouvons anticiper de forts mouvements sur les marchés pour les acteurs des énergies renouvelables et leurs chaines logistiques si des mesures d'action et de financement sont trouvées au niveau international.   

Une globalisation environnemental est nécessaire à l'heure ou les vues protectionnistes se développent. Un paradoxe qui alimentera l'incertitude ambiante des marchés. 

Que seront les conclusions du sommet mondial pour le climat de l'ONU à New York le 23 septembre prochain (pour rappel ici en 2019) ? Affaire à suivre.


Sommet mondial pour le climat de l'ONU à New York le 23 septembre 2019

L’objectif principal du sommet était de renforcer l’ambition climat des États, en les incitant à revoir leurs contributions nationales (NDC) afin de viser une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 45 % au cours de la décennie et, à terme, d'atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Au total, 77 pays, 10 régions et plus de 100 villes ont pris des engagements de « zéro émission nette d’ici 2050 »

Malgré de nombreux engagements, les principaux émetteurs mondiaux; notamment Chine, Inde, n’ont pas ou peu renforcé leurs engagements au niveau attendu. Par exemple, la Chine n’a pas fait évoluer ses engagements liés à l’Accord de Paris, l’Inde n’a pas promis une baisse de l’usage du charbon.

En résumer, le Sommet de 2019 a joué son rôle : il a remis l’urgence climatique au centre de l’agenda mondial, mais il a aussi montré les limites d’un format basé sur des engagements volontaires.


Mais alors où en sommes-nous en 2025?

La COP30 au Brésil semble avoir apporté quelques pas en avant; notamment sur les thèmes de l’adaptation, de la justice climatique, de la reconnaissance des forêts et des peuples autochtones, et sur la préservation d’un espace multilatéral pour les négociations.

Cependant ces avancées restent toujours et largement insuffisantes pour répondre à l’urgence climatique actuelle. Sans engagement fort sur les énergies fossiles, sans calendrier contraignant, sans financements solides et sans mécanisme d’application robuste, les promesses restent des promesses!

Comme le relève assez justement ChatGPT ! "la COP30 illustre bien le dilemme des COP modernes : entre symbolique / diplomatie / compromis politique et actions concrètes / transformations structurelles / souveraineté écologique."


Finalement sommes-nous à l'aube d'une désillusion?

Finalement sommes-nous à l'aube d'une désillusion nourrie par la montée en puissance des influences provenant d'autocraties vantant un 'humanisme ciblé'? Sachant que autocratie et humanisme ont des principes incompatibles voir antagonistes; nous pourrions interpréter leurs valeurs comme un humanisme paternaliste ou élitiste; ou celui d'un humanisme dans le contrôle culturel ou moral "bienveillant", ou alors celui d'un pseudo humanisme utilitaire ou gestionnaire. Bref, on comprend aisément cette perversion de valeurs fondamentales qui, insidieusement, impactent les relations internationales et les connaissances universelles.

Signé -LK .

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